Quels films regarder dès le 20 juillet ?
Pour vous, en salle et sur vos plateformes, les meilleurs films dès le 20 juillet.
Les meilleurs films depuis janvier 2022
- As Bestas, Rodrigo Sorogoyen (critique ci-dessous)
- La Nuit du 12, Dominik Moll (critique ci-dessous)
- Les Nuits de Mashaad, Ali Abbasi (critique ci-dessous)
- Les Cahiers Noirs, Schlomi Elkabetz
- Loving Highsmith, Eva Vitija
- Clara Sola, Nathalie Álvarez Mesén
- Varsovie 83, Jan P. Matuszynski
- Aristocrats, Yukiko Sode
- Une jeune fille qui va bien, Sandine Kiberlain
- Seule la terre est éternelle, François Busnel
- Murina, Antoneta Alamat Kusijanovic
- C’mon C’mon, Mike Mills
Podcast dès le 20 juillet
Écoutez l’épisode « Cinq films sur la paix »
TOUT CE QUE VOUS VOULEZ SAVOIR SUR LES FILMS & LES SÉRIES
Dès le 20 juillet
As Bestas, Rodrigo Sorogoyen
Synopis
Antoine et Olga, un couple de Français, sont installés depuis longtemps dans un petit village de Galice. Ils ont une ferme et restaurent des maisons abandonnées pour faciliter le repeuplement. Tout devrait être idyllique mais un grave conflit avec leurs voisins fait monter la tension jusqu’à l’irréparable…
Critique
Deux mondes que tout oppose.
Antoine et Olga arrivent de la ville et veulent à tout prix s’intégrer auprès des villageois auquel il souhaite insuffler de la vie.
Mais pour les paysans du village, il en est tout autrement. Xan et son frère Lorenzo ont travaillé dur toute leur vie et prennent mal l’arrivée de ces Français, des étrangers, qui veulent changer les choses.
Or, s’il existe un milieu conservateur, c’est bien le milieu rural qui fonctionne en vase clos et qui, à moins de subvention, refuse toute évolution.
Antoine et Olga cultivent le bio, retapent de vieilles maisons et surtout, refusent de voter en faveur de l’installation des éoliennes qui permettrait de fournir de l’argent à tout le village.
Les deux mondes sont-ils condamnés à s’affronter par manque de communication ?
Comme à son habitude, Rodrigo Sorogoyen sait parfaitement insuffler la tension à ce film moderne et en fait un très bon thriller. Le film est écrit avec Isabel Peña.
Après les tueurs en série, la maternité, les migrants et la politique, ( Que Dios nos perdone, Madre, Antidisturbios, El Reino), le réalisateur s’attaque au monde rural et une fois de plus son film sonne juste, toujours en phase avec son époque.
Un casting parfait
Marina Foïs incarne Olga, une femme courageuse, effacée en apparence mais qui ne lâche rien.
Rodrigo Sorogoyen lui offre avec ce film sans doute l’un de ses meilleurs rôles.
Denis Ménochet est parfait dans le rôle d’Antoine, cet homme déterminé qui veut changer les choses.
Quant à Luis Zahera et Diego Anido dans les rôles des Espagnols, ennemis de ce couple, ils sont tout simplement parfaits.
Luis Zahera avait déjà joué dans « Que Dios nos perdone » et « El Reino » .
Allez voir ce qui est pour moi, l’un des meilleurs films de l’année.
En salle dès aujourd’hui 20 juillet.
4,5/ 5
Holy Spider, Ali Abbasi
Synopis
Iran 2001, une journaliste de Téhéran plonge dans les faubourgs les plus mal famés de la ville sainte de Mashhad pour enquêter sur une série de féminicides.
Elle va s’apercevoir rapidement que les autorités locales ne sont pas pressées de voir l’affaire résolue. Ces crimes seraient l’œuvre d’un seul homme, qui prétend purifier la ville de ses péchés, en s’attaquant la nuit aux prostituées.
Critique
Il y a des films qui vous marquent : Une affaire de femmes, de Claude Chabrol, Les Accusés de Jonathan Kaplan et puis il y aura, si vous allez le voir Les Nuits de Mashhad d’Ali Abbasi.
Son actrice principale, Zar AMIR EBRAHIMI, a remporté le Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes cette année.
« Les Nuits de Mashhad » a d’ailleurs été condamné par le régime iranien et interdit de diffusion dans le pays. Le tournage n’a pas pu se faire ni en Iran, ni en Turquie mais en Jordanie.
Dès le début, nous savons qui est le coupable, Saeed Hanaei, l’un des tueurs en série les plus célèbres d’Iran. Nous le suivons tout le long du film et plutôt que de suivre uniquement l’enquête de la journaliste, nous assistons à son quotidien, celui d’un tueur marié, père de famille, qui joue avec ses enfants.
Dès la première séquence, vous serez happé par la violence des meurtres filmée au plus près des femmes à tel point qu’on a le sentiment d’être dans la pièce à côté d’elles mais qu’il est évident que nous ne pourrons rien faire pour les aider. Le réalisme des scènes les rend terrifiantes.
Ces femmes pauvres, qui se droguent et se prostituent sont, comme partout, montrées du doigt par la société, mais en Iran, c’est encore pire, leurs crimes sont légitimés par la société car elles ne respectent pas l’islamisme radical qui fait loi dans le pays.
Cet homme fut célébré en héros dans l’opinion publique et ce qui donna envie à Ali Abbasi d’en faire un film.
Dès la naissance, la distinction est faite entre les filles et les garçons. Ils ont droit de vie et de mort sur les femmes, point.
La haine des femmes
« Je vivais encore en Iran au début des années 2000, lorsque Saeed Hanaei s’en prenait à des prostituées dans la ville sainte de Mashhad. Il est parvenu à tuer 16 femmes avant d’être arrêté, puis jugé. C’est au cours du procès que son histoire m’a vraiment interpellé.
Dans un monde normal, il est évident qu’un homme qui a assassiné 16 êtres humains serait considéré coupable. Mais, en Iran, c’était différent : une partie de l’opinion publique et des médias les plus conservateurs se sont mis à encenser Hanaei en héros. Ils étaient convaincus qu’il n’avait fait qu’accomplir son devoir religieux, consistant à nettoyer les rues – autrement dit à assassiner ces femmes « impures ». C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée d’en faire un film. » Déclare Ali Abbasi qui parle de « tradition de haine envers les femmes ».
Ces crimes se produisirent dans la ville de Mashhad deuxième ville la plus peuplée d’Iran et abrite un centre religieux ultra-conservateur.
Deuxième ville sainte la plus importante au monde, Mashhad attire plus de 20 millions de touristes et pèlerins tous les ans, dont la plupart viennent se recueillir au mausolée de l’imam Reza, plus grande mosquée au monde, décrit comme « le cœur de l’Iran chiite » .
La prostitution est partout et la police ferme les yeux pour des raisons touristiques.
Mehdi Bajestani, dans le rôle du tueur en série est impressionnant par son talent. Il fait partie d’une troupe de théâtre Naqshineh Theatre qui travaille sur le théâtre de l’absurde. Il a joué dans des pièces de Brecht, Beckett, Ionesco ou Yasmina Reza et a pris un grand risque en jouant ce rôle car il vit en Iran.
De l’enquête menée courageusement par la journaliste Rahimi au dénouement, Ali Abbasi dénonce un système corrompu où les policiers peuvent faire ce qu’ils veulent, surtout aux femmes seules, condamnées par la société.
« j’avais le sentiment que cette affaire ne concernait pas uniquement Saeed – elle parlait de misogynie. »
En parlant des femmes, il ajoute :
« Elles ont été dépossédées de leur humanité et réduites à des créatures sans existence propre dont le visage est emmitouflé sous le tissu.Par ailleurs, étant donné que je travaille sur cette affaire depuis plus de dix ans, je trouve qu’il est foncièrement injuste que les familles des victimes de Saeed Hanaei ne soient presque jamais évoquées.
Une injustice tragique a frappé les femmes assassinées : elles sont devenues des numéros et on a cessé de penser à leur sort, et encore moins à celui de leurs familles. Or, c’étaient des êtres humains à part entière, et en racontant leur parcours avec précision, leurs proches peuvent se souvenir d’elles comme de véritables personnes. »
La photographie, le montage et la musique, tout est réussi.
À voir absolument, en salle en ce moment.
4,5 /5
Rifkin’s Festival, Woody Allen
Synopis
Un couple d’Américains assiste au festival du film de Saint-Sébastien et se laisse emporter par la magie du festival, le charme de l’Espagne et du cinéma. Elle a une liaison avec un réalisateur français et il tombe amoureux d’une belle Espagnole.
Critique
Sorti en 2019 aux États-Unis, Rifkin’s Festival est finalement sorti en France. Il passe actuellement au cinéma Le Balzac à Paris, où je l’ai vu.
La voix de Wallace Shawn, alias Mort, (quel nom digne de Woody Allen) questionne son couple alors qu’il accompagne sa femme Sue, aka Gina Gershon, au Festival de cinéma de la belle ville balnéaire de San Sebastian.
Hypocondriaque, âgé, il remet tout en question : le nouveau cinéma prétentieux et superficiel, le sens de la vie, l’art, l’écriture et son importance…
Du pur Woody Allen donc, à ceci près qu’il rend hommage, cette fois, aux grands maîtres du cinéma qu’il chérit au travers de plusieurs scènes telles que les grands maîtres les auraient filmées.
Et c’est d’une drôlerie absolue : Fellini, Godard avec « À bout de souffle », Bergman, « Le Septième Sceau » avec un Christoph Walz hilarant, Truffaut avec « Jules et Jim », , Buñuel, Lelouch, « Un homme et une femme » offrent autant de prétextes de scènes à Woody Allen.
Plutôt zen, l’histoire n’est pas compliquée et se laisse voir, comme d’habitude, avec bonheur.
Woody Allen aborde, et c’est plutôt rare, la question de la paix entre Israël et les pays arabes, de la science-fiction selon son personnage principal, Mort.
Philippe Garel en réalisateur prétentieux en fait juste assez, ainsi que l’actrice espagnole Elena Anaya dans le rôle du Dr Jo Rojas complètent le casting. À noter, la présence de Georgina Amorós, jeune actrice de la série « Élite ».
À voir au cinéma Le Balzac en ce moment et dans toutes les bonnes salles.
La nuit du 12, Dominik Moll
Synopis
La PJ chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante.
Pour Yohan c’est le meurtre de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir.
Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12.
Critique
Clara est une jeune femme brûlée vive en rentrant un soir chez elle après une soirée passée chez des amies. Au sein de l’équipe de la P.J., le jeune Yohan cherche à tout prix à trouver le coupable, aidé de son binôme, Marceau.
L’enquête révèle qu’elle avait de nombreux petits amis. Tous auraient pu la tuer…
« La Nuit du 12 » est adapté d’une des histoires écrites dans « 18.3 – une année à la PJ » par Pauline Ghena, quia passé une année en immersion dans les services de la PJ de Versailles. Elle relate un quotidien fait de routine et de situations éprouvantes.
Il n’y a pas si longtemps, les femmes étaient encore brûlées, accusées de sorcellerie (lire l’excellent « Sorcières » de Mona Chollet) et cela continue, les femmes sont stigmatisées en fonction de leur vêtement et leurs droits sont encore menacés, qu’il s’agisse de la terrible nouvelle de cette année sur l’avortement aux États-Unis ou de l’éducation et des droits des femmes dans les pays dominés par un islamisme radical.
En France, les féminicides continuent et on observe aucun progrès ne soit constaté.
Dans ce film, comme déclare son réalisateur, Dominik Moll : « Le rapport entre les hommes et les femmes est au centre du film. Elle en est son fil rouge. »
Il ajoute :
« Ce qui m’a hanté dans cette histoire, c’est le mystère. Et précisément le fait que plus on cherche et plus le mystère s’épaissit.
Quand on ne connait pas le nom du coupable, on voit finalement plus de choses, on est davantage avec les enquêteurs qui interrogent, qui tâtonnent, on ressent leurs doutes et on perçoit leur angoisse qui grandit. Le mystère dévoile les fonctionnements institutionnels et humains bien plus que la résolution. »
La Police Judiciaire qui doit lutter contre cette violence est presque exclusivement masculine. Même si certains films et certaines séries montrent, de manière louable, des enquêtrices au travail, dans la réalité il s’agit encore aujourd’hui d’«un monde d’hommes» comme le dit si bien la jeune Nadia (jouée par la brillante Mouna Soualem).
Misogynie et polar
Bastien Bouillon (Yohan) et Bouli Lanners (Marceau) forment un duo d’enquêteurs dignes des meilleurs polars. L’un jeune, qui en veut, et pour qui son métier est une vocation. Le second, proche de la retraite, qui ne voit plus l’utilité de son travail, et qui a envie de poésie. Leur jeu est grandiose et donne de la hauteur à ce film au rythme parfait.
Nous avons aussi envie de croire que l’on trouvera le coupable du meurtre de Clara.
Dominik Moll et son co-scénariste Dominique Marchand nous parlent aussi du langage et de son importance à la fois dans la rédaction des rapports mais aussi dans celui que l’on emploi vis-à-vis des autres, et surtout vis-à-vis des femmes. Il dénonce la misogynie intrinsèque présente au sein de la police.
Nanie, jouée par la brillante Pauline Serieys l’incarne parfaitement. « En quoi est-ce si important pour lui (Yohan) de savoir si Clara a couché avec untel ou untel ? Qu’est-ce que ça change ? »
Nous voyons peu la mère jouée par Charline Paul et Lula Cotton Frapier qui interprète Clara, mais leur présence à l’écran est marquante.
Et puis il y a la juge jouée par Anouk Grinberg. La question «ce qui cloche entre les hommes et les femmes» occupe une place déterminante dans le cheminement du film.
À voir absolument.
4/5
En salle en ce moment.
Don’t Make me Go, Hannah Marks
Synopis
Max, un père célibataire, emmène sa fille adolescente Wally à travers les États-Unis pour retrouver sa mère séparée.
Lorsque Max reçoit un diagnostic de tumeur au cerveau pratiquement inopérable, il s’efforce d’enseigner à Wally la vie pendant le temps qu’il lui reste.
Critique
Rares sont les films qui abordent le sujet des pères célibataires et de leurs enfants.
Dans ce joli film réalisé par Hannah Marks et dont le scénario a été écrit depuis douze ans par Vera Herbert, c’est bien de cela dont il s’agit mais pas seulement.
Qu’est-ce qu’un adulte peut apporter à un enfant, hormis une bonne éducation ?
Et si les enfants nous en apprenaient plus sur nous-mêmes que l’inverse ?
Vera Herbert, surtout connue pour son travail dans le drame émotionnel mondialement aimé, la série « This is Us », a puisé dans ses propres expériences pour enrichir la relation père-fille.
Le duo d’acteurs, John Cho et Mia Isaac fonctionne parfaitement dans ce joli film qui vous fera passer un bon moment.
3/5 .
Sur Prime Video en ce moment.
Vos sorties cinéma dès le 20 juillet
Cette semaine :
Dédales, Bogdan George Apetri – Avec Ioana Bugarin, Emanuel Parvu, Cezar Antal
Une novice de 19 ans quitte en cachette son monastère pour régler une affaire urgente en ville. Le soir même, sur le chemin du retour, son destin bascule. Marius, l’inspecteur de police en charge de l’enquête, est déterminé à résoudre l’énigme par tous les moyens, mais l’affaire tourne vite à l’obsession.
Tempura, Akiko Ohku – Avec Non, Kento Hayashi, Ai Hashimoto
Depuis toujours, Mitsuko vit dans sa bulle. Au cœur d’un Tokyo trop grand pour elle, elle se consacre avec passion à des recettes de cuisine qu’elle peaufine de son petit appartement. En célibataire épanouie, elle se fixe chaque jour de nouveaux défis jusqu’à celui inédit… d’inviter un garçon à dîner !
Magdala, Damien Manivel
Avec Elsa Wolliaston, Aimie Lombard, Olga Mouak
Depuis la mort de Jésus, Marie-Madeleine s’est retirée hors du monde. Ses cheveux sont devenus blancs, elle se nourrit de baies, boit l’eau de pluie et dort parmi les arbres. Seule au cœur de la forêt, elle se souvient de son amour perdu. Elle cherche un chemin pour le retrouver.
Les meilleurs films de l’été et plus tard (et on a hâte !) :
Le Rapport Auschwitz, le 27 juillet, Noël Czuczor, Peter Ondrejička, John Hannah
Beast, de Baltasar Kormákur, le 19 août avec Idris Elba
Là où chantent les écrevisses, Olivia Newman, avec Daisy Edgar-Jones, le 17 août
Nope, Jordan Peele, le 5 août.
Avec : Daniel Kaluuya , Barbie Ferreira , Michael Wincott , Steven Yeun , Keke Palmer , Brandon Perea, Terry Notary , Andrew Patrick Ralston , Donna Mills , Jennifer Lafleur.
Bullet Train, le 5 août
Houria, Mounia Meddour (réalisatrice de Papicha)
The Woman King, Gina Prince-Bythewood
L’histoire remarquable des Agojie, l’unité de guerrières entièrement féminine qui a protégé le royaume africain du Dahomey dans les années 1800 avec des compétences et une férocité que le monde n’a jamais vues.
Inspiré de faits réels, The Woman King suit l’épopée émotionnelle du général Nanisca (Viola Davis) alors qu’elle forme la nouvelle génération de recrues et les prépare au combat contre un ennemi déterminé à détruire leur mode de vie. Certaines choses valent la peine qu’on se batte pour elles…
Scénario par Dana Stevens et Gina Prince-Bythewood
Simone Le Voyage du siècle, Olivier Dahan
Avec Elsa Zylberstein, Rebecca Marder, Élodie Bouchez, Judith Chemla, Olivier Gourmet, Mathieu Spinosi. Et aussi Sylvie Testud & Philippe Torreton.
Trois Mille ans à t’attendre, George Miller, le 24 août
House of the dragon, George R. R. Martin & Ryan Conda, le 21 août prochain
The handmaid’s Tale saison 5 : 14 septembre
The patient official, Joel Fields and Joe Weisberg
CONSEILS D’ÉCRITURE DES PROFESSIONNELS DU CINÉMA
The Teacher Who Changed How We Teach Writing | The New Yorker
Paul McCartney on Writing “Eleanor Rigby” | The New Yorker
Etgar Keret on Writing as Anger Management | The New Yorker
VOTRE PROGRAMME TV DÈS LE 20 JUILLET
Mercredi – Wednesday
Canal Plus : Nobody
Arte : Partir
Jeudi – Thursday
Arte : série Real Humans
Vendredi – Friday
Arte : Trouble-fête
Dimanche – Sunday
Arte : Étreintes brisées
Lundi – Monday
Arte : Un condamné à mort s’est échappé
Mercredi- Wednesday
Arte : Gemma Bovary
ARTE, LES MEILLEURS FILMS DÈS LE 20 JUILLET
Documentaires
Le télescope James Webb ou l’après Hubble
Le nouveau télescope spatial, James Webb, a été lancé avec succès le 25 décembre 2021 depuis le centre spatial de Kourou. Avec son miroir de 6,5 m de diamètre, JWST est le plus grand télescope spatial jamais élaboré pour une mission scientifique. 100 fois plus sensible que son frère aîné Hubble, il promet des avancées notables dans la physique des galaxies et l’étude des exoplanètes.
Films
Taxi Téhéran
Interdit de tournage par le régime iranien, le réalisateur Jafar Panahi s’improvise chauffeur de taxi et filme Téhéran, ses habitants et la vie quotidienne sous la dictature. Un docu-fiction tendre et subversif qui a obtenu l’Ours d’or à la Berlinale 2015.
Et puis nous danserons
À Tbilissi, un jeune danseur découvre son homosexualité dans une société qui la réprouve. Délicat et nécessaire, le premier film ouvertement LGBTQIA+ tourné en Géorgie.
Séries
Lost in California de Mathieu Rochet
Après “Lost in Traplanta”, un nouveau chapitre s’ouvre pour cette série, entre fiction et documentaire, explorant avec humour la culture hip hop. Cette fois-ci, Larry (Kody Kim) enquête à Los Angeles, pour dénicher un album mythique et très attendu de Dr. Dre.
Larry, un Français vivant à Los Angeles nous fait plonger dans la culture du Gangsta Rap en partant sur les traces de Dr Dre.
Real Humans
Dans un monde proche du nôtre, une nouvelle génération de robots qui ressemblent aux humains : les hubots (human robot) les remplacent dans les tâches domestiques. Mais certains humanoïdes rêvent de liberté et dans cette société en mutation, la tension monte… Série d’anticipation suédoise, « Real Humans » est considérée comme un modèle du genre.
Sur Netflix, vos séries et vos films dès le 20 juillet
The Gray Man, des Frères Russo, avec Ryan Gosling, Ana de Armas et Chris Evans, le 22 juillet.
Persuasion, Carrie Cracknell, avec Dakota Johnson, en ce moment
Blondes, avec Ana de Armas d’Andrew Dominik
Mathilda, the musical, Matthew Warchus
Sur Prime Video, vos séries et vos films dès le 20 juillet
Prizefighter, Daniel Graham, le 22 juillet
Paper Girls, Brian K. Vaughan, le 29 juillet
Harry Palmer : The Ipcress File, John Hodge
6 épisodes
Berlin, années 1960. Le criminel Harry Palmer s’installe en Allemagne. Un officier de renseignement lui offre un moyen d’éviter l’enfermement en devenant espion. Sa première affaire est le dossier Ipcress, une mission d’infiltration.
Avec Joe Cole (Harry Palmer), Lucy Boynton (Jean Courtney) Une nouvelle adaptation du roman de Len Deighton paru en 1962.
My Policeman, Michael Grandage avec Harry Styles, Emma Corrin (The Crown): cet automne
Visitez la page Amazon Prime Video
The Lord of the rings, Juan Antonio Bayona, 2 septembre.
Sur Canal +, vos séries et vos films dès le 20 juillet
Les Olympiades, Jacques Audiard, en ce moment
Don’t leave me, Leonardo Fasoli et Maddalena Ravagli avec Vittoria Puccini (Elena Zonin), Alessandro Roja (Daniele). Le 25 juillet.
Conversation with friends
Réalisée par Lenny Abrahamson et Leanne Welham, adapté du roman écrit par Sally Rooney (Normal People), en août : Série britannique de 12 épisodes de 30 minutes.
Adaptée pour la télévision par Alice Birch, Mark O’Halloran, Meadhbh Mchugh et Susan Soon He Stanton
Sur Apple TV, vos séries et vos films dès le 20 juillet
Physical saison 2, créée par Annie Weisman.
Surface, le 29 juillet, Sam Miller, avec Gugu Mbatha-Raw (« The Morning Show »)
Sur DISNEY+, vos séries et vos films dès le 20 juillet
Light & Magic, Ron Howard & Lawrence Kasdan, le 27 juillet
The Princess, Le-Van Kiet
Willow, Jonathan Kasdan et Wendy Mericle, le 30 novembre.
Pinocchio, Robert Zemeckis, le 8 septembre.
Sur STARZPLAY, séries et films dès le 20 juillet
Becoming Elizabeth créée et écrite par Anya Reiss.
The Girl from Plainville, avec Elle Fanning.
“Queer As Folk » le dimanche 31 juillet, 2 nouveaux épisodes seront disponibles chaque semaine.
C’ est une reinvention vibrante de Stephen Dunn de la série britannique révolutionnaire créée par Russell T. Davies (“It’s A Sin,” “Doctor Who”) qui suit un groupe d’amis à la Nouvelle-Orléans dont les vies vont être transformées à la suite d’une tragédie.