Pourquoi autant de séries israéliennes ?
Sur Canal+, un remarquable documentaire a été réalisé par Olivier Joyard sur la production et le succès des séries israéliennes.
Au regard de la complexité de la société israélienne et du peu de moyens financiers, les créations et les thématiques sont riches et régulièrement adaptées dans le monde entier.
Récemment la série The Lesson a remporté un prix à Cannes Séries 2022.
Lire l’article : Canneseries couronne la série israélienne The Lesson.
Alors où aller piocher les meilleures séries ?
Les séries israéliennes sur Netflix
Les séries israéliennes de 2021 sur Netflix.
La série israélienne The Spy
The Spy est une mini-série créée par le réalisateur israélien Gideon Raff et Max Perry, basée sur la vie du célèbre espion israélien Eli Cohen infiltré en Syrie par le Mossad, dont le rôle est tenu par l’acteur Sacha Baron Cohen.
Elle s’inspire de faits réels, à partir du livre L’Espion qui venait d’Israël écrit par Uri Dan et Yeshayahu Ben Porat.
Avec Sacha Baron Cohen (Eli Cohen), Noah Emmerich (Dan Peleg).
The Spy est l’une des séries les plus réussies qu’il m’ait été donné de voir.
Les reconstitutions des lieux et la profondeur de tous les personnages, en Israël et en Syrie font que l’on s’y attache dès le premier épisode.
Dan Peleg, le recruteur tourmenté du Mossad, joué par Noah Emmerich (The Americans) et la femme d’Eli, jouée par Hadar Ratzon-Rotem et Sacha Baron Cohen forment un trio d’acteurs magnifique. Le maître mot de cette série est la sobriété.
La question de l’identité est au coeur de cette série, comme elle l’est pour les acteurs. Les espions finissent parfois par devenir fous. Sacha Baron Cohen fait partie de ces acteurs mais il a un contrôle sur tout.
La série israélienne Les Shtisel
Les Shtisel, une famille à Jérusalem, est une série télévisée israélienne écrite par Ori Elon et Yehonatan Indursk.
Synopsis : Centrée sur la relation d’un père (Shulem Shtisel, joué par Dov Glickman) et de son plus jeune fils (Akiva Shtisel, joué par Michael Aloni), elle raconte la vie d’une famille contemporaine de Juifs haredim vivant dans le quartier de Geula à Jérusalem.
La première saison de la série a reçu dix prix de l’Académie de la télévision israélienne en 2014 : meilleure série dramatique, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur chef opérateur, meilleur montage, meilleure musique, meilleurs effets sonores, meilleurs décors, meilleurs costumes, meilleurs maquillages.
La série israélienne Hostages
Hostages ou (Bnei Aruba) série créée par Omri Givon et Rotem Shamir.
Synopsis : Une chirurgienne renommée, Yael Danon, est choisie pour une opération bénigne du Premier ministre israélien.
La veille de l’intervention, sa famille est prise en otage dans sa propre maison par un groupe de personnes encagoulées. Les kidnappeurs exigent d’elle que le Premier ministre meure durant l’opération en échange de la vie de sa famille.
Une adaptation américaine de la série est sortie trois semaines avant la première de la série israélienne originale.
Malgré son casting de stars (Toni Colette, Dylan McDermott et Tate Donovan), CBS a annulé « Hostages » après une saison, beaucoup moins subtile que la série israélienne originale que vous aurez envie de bingewatcher.
La série israélienne Fauda
Série télévisée israélienne créée par Lior Raz et Avi Issacharoff.
Synopsis : La série autour de l’unité de forces spéciales de l’armée de défense d’Israël Mista’arvim dont les membres sont spécifiquement formés à se fondre dans la population arabe.
Basée sur l’expérience des deux co-créateurs, l’acteur Lior Raz et le journaliste spécialiste des affaires arabes et palestiniennes Avi Issacharoff, tous deux anciens de l’unité d’élite de l’armée israélienne Duvdevan.
Le scénario raconte de manière parallèle le quotidien des forces spéciales israéliennes, de leur entourage familial et amical mais, aussi, celui des mouvements militaires palestiniens et les relations complexes qu’ils entretiennent avec les Autorités de Cisjordanie et de Gaza.
Lior Raz y incarne Doron, commandant d’une unité Mista’arvim, rappelé deux ans après avoir tenté d’éliminer un terroriste.
Tournée en hébreu et en arabe, donnant à voir la complexité de la situation locale sans céder au manichéisme, la série (qui veut dire « Chaos » en arabe) s’exporte très vite et collectionne les prix.
La série israélienne Hit & Run
Avi Issacharoff, Lior Raz, Dawn Prestwich et Nicole Yorkin.
Synopsis
Segev Azulai (Lior Raz) est un guide touristique qui vit une vie tranquille à Tel Aviv avec sa jeune fille (Neta Orbach) et sa nouvelle femme Danielle une danseuse américaine (Kaelen Ohm).
Mais sur la route qui l’a conduit à l’aéroport pour se rendre à New York où elle doit passer une audition, Danielle est renversée par une voiture qui prend la fuite. Son mari, Segev, ancien membre des forces spéciales, décide alors de mener son enquête.
Une fois de plus Lior Raz et Avi Issacharoff nous disent de nous méfier des apparences. Où est le bien ? Où est le mal ? La frontière entre les deux est ténue et tout est beaucoup plus compliqué qu’il n’ y paraît.
La série israélienne Blackspace
Anat Gafni et Sahar Shavit.
Synopsis : Alors qu’il organise un concert, un lycée israélien voit son quotidien brutalement bouleversé lorsque plusieurs assaillants masqués font irruption et ouvrent le feu sur les élèves, tuant quatre d’entre eux.
Assez rapidement, Rami Davidi, l’inspecteur chargé de l’enquête (et qui se trouve être un ancien étudiant du lycée) découvre que les assassins pourraient se cacher parmi les lycéens…
Haletante et trépidante comme savent le faire les Israéliens, vous ne lâcherez pas la série Blackspace une fois que vous l’aurez commencée.
Le héros, Rami Davidi, incroyable Guri Alfi est un homme qui a perdu un oeil, harcelé par les élèves de ce même lycée vingt-cinq ans plus tôt. Son passé refait surface en même temps qu’il dirige l’enquête. Il travaille jour et nuit afin de trouver les coupables de ce massacre, qui rappelle ceux perpétrés aux États-Unis.
Les symptômes post-traumatiques le replongent dans cet événement traumatisant, Rami Davidi ne sait plus vivre en dehors de son travail.
Cette série permet à ses auteurs d’aborder de violence, de harcèlement scolaire, d’injustice et de misogynie présente dans la société israélienne.
La série israélienne When Heroes fly
Cette série a été créé par le scénariste et réalisateur Omri Givron, co-créateur de la série israélienne « Hostages », et basé sur un livre d’Amir Gutfreund.
Elle met en vedette Tomer Kapon, connu pour son rôle dans « Fauda », Ninet Tayeb et Moshe Ashkenazi.
Synopsis :
« When Heroes Fly » raconte l’histoire de quatre vétérans d’un commando spécial de la guerre du Liban de 2006 qui se réunissent pour une dernière mission : sauver la petite amie d’un des commandos qui a été enlevée par un cartel en Colombie.
Cette aventure va les mener au plus profond de la jungle colombienne.
Une série prenante qui rappelle les séries Hatufim et Hostages.
Netflix possède également de très bons films israéliens
Le film israélien Maktub
Un très bon film drôle et touchant.
Synopsis
Steve et Chuma sont des petits caïds qui rackettent les restaurants pour le compte d’un mafieux qui s’appelle Kaslassy, joué par l’incroyable ITZIK COHEN (vu dans « Fauda », dans le rôle du Captain Gabi Ayub, Chef de la sécurité intérieure en Israël, Gabi maintient un lien constant avec ses homologues palestiniens, parlant lui-même arabe.)
Seuls survivants d’un attentat à la bombe dans un restaurant de Jérusalem, Steve et Chuma, deux petits mafieux à la solde de Kaslassy, voient leur survie comme un signe divin, et une invitation à abandonner leur activité au profit du bien.
Ils gardent cependant la mallette remplie de billets qu’ils étaient chargé de livrer, et qui servira entre autre à ouvrir un “fish kebab” à New York.
Ils déclarent “We’ll burn America with our food truck.” Nous allons tout déchirer avec notre food truck.
On pense à Pulp Fiction dans ce récit semi-comique sur la survie à la mort et la quête spirituelle qui s’ensuit.
Le film israélien L’ange du Mossad
« L’ange du Mossad », l’histoire de l’espion, gendre de Nasser.
Egypte dans les années 60-70. Ashraf Marwan est le gendre du président Gamal Abdel Nasser. À sa mort, il devient un très proche collaborateur de son successeur, Anouar el-Sadate. Et il travaille en sous-main pour le Mossad, les services secrets israéliens.
Ashraf Marwan, décédé dans de mystérieuses circonstances en 2007, aurait transmis des renseignements de valeur à Israël sur les préparatifs égyptiens en amont du conflit de 1973.
Réalisé par Ariel Vromen, il est une adaptation du roman d’Uri Bar-Joseph (The Egyptian Spy Who Saved Israel). On y retrouve Marwan Kenzar dans le rôle de l’espion Ashraf Marwan.
Le film israélien Operations Brothers
Une histoire vraie et un très bon film : Des espions israéliens infiltrés à Djibouti ouvrent un faux hôtel pour aider et sauver des réfugiés éthiopiens. Inspiré d’une histoire vraie.
Réalisé par Gideon Raff sorti en 2019 sur Netflix.
Il est « basé sur des faits réels ». Dès les premières images, le film fait effectivement référence à l’opération Brothers, une opération d’exfiltration de juifs éthiopiens menacés par la guerre, organisée au début des années 1980.
L’opération ‘Ach, plus connue sous le nom d’opération Brothers, est une opération clandestine d’évacuation de Beta Israel (Juifs éthiopiens) organisée par le Mossad au Soudan de 1981 à 19851.
Cette opération s’inscrit dans un plan plus vaste du gouvernement israélien visant à permettre aux Beta israel d’accomplir leur Alya.
Elle sera suivie de l’opération Moïse, qui conduira en Israël 8 000 juifs d’Éthiopie par un pont aérien depuis les camps de réfugiés du Soudan de novembre 1984 au 4 janvier 1985, puis de l’opération Salomon qui le 25 mai 1991, à la chute du gouvernement Menguistu, transportera dans un deuxième pont aérien, en 36 heures, quelque 14 000 juifs éthiopiens réfugiés à Addis Abeba.
Écoutez le podcast sur l’Afrique et le cinéma israélien ici.
Les films israéliens sur Arte : Amos Gitaï en 2022.
Amos Gitaï construit à l’écran la mémoire israélienne en interrogeant l’identité de son pays. Architecte de formation, son obsession pour les lieux traverse son œuvre, à l’image des plans séquences qui peuplent ses images.
Mais surtout le cinéma d’Amos Gitaï fait rejoindre la Grande de la petite histoire issues du Proche et Moyen Orient pour offrir une représentation différente et singulière que celles observées dans les médias occidentaux, dont la France son pays d’exil.
Les séries israéliennes sur Canal Plus.
Les séries israéliennes sur Canal Plus en 2021.
La série comique israélienne Nehama
Série créée et jouée par Reshef Levi. (comédie)
Synopsis :
Guy Nehama se trouve en pleine crise de la quarantaine avec le sentiment d’avoir dû abandonner sa carrière d’humoriste pour sa famille.
Lorsque sa femme meurt dans un accident de voiture, il va tout faire pour réaliser son rêve de jeunesse, au risque de tout perdre.
Il doit aussi se confronter à des doutes. Son mariage était-il sans nuages comme il le croyait ?
La mort de sa femme fait remonter à la surface des secrets jusqu’alors bien dissimulés. Guy Nehama qui réunit une bande d’amis autour d’un joint et d’une question : Tamar était-elle fidèle ? Il va tenter de réaliser son rêve : monter sur les planches et devenir un humoriste.
La série israélienne Asylum City
Série créée par Eitan Zur et Uzi Weil avec Hani Furstenberg (Anat), Doron Ben-David (Itai)
Synopsis
L’adaptation du polar de Liad Shoham offre une plongée dans le quotidien des clandestins dans les quartiers sud de Tel-Aviv.
L’histoire suit l’enquête menée par Anat Nahmias, une jeune inspectrice qui se voit confier une affaire de meurtre particulièrement sensible. La victime se nomme Michal Poleg, une activiste connue pour son combat pour les droits de demandeurs d’asile africains dans le sud de Tel-Aviv.
Celle-ci a découvert une vaste opération impliquant une banque illégale. Elle profite du désespoir des réfugiés sans papiers pour se faire de l’argent, avant de les renvoyer dans leur pays. Et ce, malgré l’existence de documents officiels attestant qu’une expulsion dans leur pays d’origine équivaut à signer leur arrêt de mort.
Au commissariat de police, les soupçons se portent immédiatement sur les réfugiés. Mais Anat Nahmias est convaincu de l’innocence du principal suspect, et ce malgré la pression imposée par sa hiérarchie.
Son enquête va la conduire au milieu d’une vaste machination mêlant le sort des immigrés clandestins en Israël, les ONG, la mafia, les kidnappings et le trafic d’armes.
Avec Hani Furstenberg, Doron Ben David, Sean Mongoza, Mali Levi-Gershon, et Ori Yaniv.
La série israélienne Miguel
Série créée par Daphna Levin et Tom Salama.
Synopsis
En 2001, Tom, un jeune styliste israélien de 23 ans, se rend au Guatemala pour y réaliser sont rêve : adopter un enfant. Malheureusement, la rencontre avec Miguel, 5 ans, ne se fait pas sous les meilleurs auspices.
Le garçonnet est mutique et rejette d’emblée ce père qu’il ne connaît pas. Dans les années qui suivent, les relations père-fils restent difficiles. En 2017, devenu adulte, Miguel retourne au Guatemala pour y retrouver sa mère biologique. Tom va alors faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher son fils de découvrir le secret qu’il lui cache depuis seize ans.
Cette série israélienne évoque la parentalité, l’amour filial, le déracinement et la quête d’identité en six épisodes intenses, émouvants et parfois dérangeants.
Les meilleure séries israéliennes
La série israélienne Our Boys
Hagai Levi, Joseph Cedar et Tawfik Abu-Wael ont réalisé cette série.
Le 30 août 2019, Hagai Levi entend Benyamin Netanyahou attaquer la série qu’il vient d’écrire : « La chaîne 12, une chaîne de propagande, a produit une série antisémite intitulée Our Boys qui est distribuée à l’international et salit le nom d’Israël », s’emporte le Premier ministre et candidat lors d’un Facebook Live.
Loin de paniquer, Hagai Levi choisit d’accueillir la polémique comme une publicité gratuite : « Je me suis dit que ça allait amener davantage de spectateurs, nous racontait-il cet hiver. Même si je ne voyais vraiment pas ce que l’antisémitisme venait faire là-dedans. »
Synopsis
Le 12 juin 2014, trois adolescents israéliens sont kidnappés dans la bande de Gaza alors qu’ils font du stop. Le 30, ils sont retrouvés morts. Le 2 juillet, un jeune Palestinien, Mohammed Abu Khdeir, 16 ans, enlevé dans une rue de Jérusalem, est brûlé vif.
Ces quatre assassinats déclenchent des émeutes, et bientôt tout le pays s’embrase. L’été 2014 a été un véritable point de rupture, à la fois déclenchement d’une nouvelle guerre, et basculement de la rhétorique politique dans une haine ouverte de l’autre. C’est donc la grande Histoire – aussi récente soit-elle – que raconte Our Boys.
Avec Schlomi Elkabetz.
Podcast sur Hagai Levi à écouter ici.
La série israélienne False Flag
Amit Cohen et Maria Feldman ont créé cette série, réalisée par Oded Ruskin.
Synopsis
Cette série d’espionnage au suspense haletant s’inspire librement d’un fait réel – l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, haut dignitaire du Hamas – et se centre surtout sur la personnalité de cinq Israéliens mêlés à cette affaire.
Première saison
Dans un hôtel de Moscou, des individus enlèvent le ministre de la défense iranien. Les caméras de surveillance en témoignent. Les autorités russes accusent le Mossad d’avoir organisé l’opération et désignent cinq Israéliens comme étant les auteurs de l’enlèvement.
Le service de sécurité intérieure israélien, le Shin Bet, hérite de l’affaire. Les cinq suspects vivent à Tel Aviv et découvrent avec effarement leurs visages dans les journaux télévisés. En apparence innocents, leurs comportements les trahissent. Un enquêteur du Shin Bet, Eytan Kopel, est chargé de l’affaire.
Les séries israéliennes sur Arte
Les séries israéliennes de 2021 sur Arte
La série israélienne Hamishim
Yael Hedaya a créé cette série.
Synopsis
Veuve et élevant seule ses trois enfants, Alona s’est fixé deux objectifs avant d’avoir 50 ans : vendre la série comique qu’elle a écrite et coucher avec un homme… Portée par l’irrésistible Ilanit Ben-Yaakov (Les méduses, Your Honor), une série israélienne désopilante qui se révèle aussi un émouvant portrait de femme.
Cette série drôle et touchante nous parle enfin d’un vrai tabou, la ménopause. Âgée de 49 ans dans la série, Alona, jouée par l’excellente Ilanit Ben Yaakov, essaie de vivre, tout simplement. Éduquer ses enfants, s’amuser avec des hommes, vendre ses histoires, tout est plus difficile, mais ce qui l’aide à s’en sortir, c’est l’humour.
Et de l’humour elle en a à revendre !
Finalement cette transformation fait penser à l’adolescence. Le corps change, le regard des autres et sur nous-mêmes aussi. Nous avons envie de liberté et en même temps, sommes un peu déprimées parfois.
Les dialogues fusent. À chaque épisode, nous retrouvons une part de nous dans cette femme imaginée par Yaël Hedaya, ancienne journaliste, autrice et scénariste pour la série Be-Tipul (de Hagai Levi, En Thérapie).
Cette série a été nominée aux Emmy Award en 2020, Ilanit Ben-Yaakov (Les méduses, Your Honor). Ilanit incarne à la perfection cette femme et les dialogues m’ont souvent rappelé l’humour des films de Woody Allen et la série The Kominsky Method.
La série israélienne Betipul
Série originale israélienne signée Hagai Levi, Nir Bergman et Ori Sivan adaptée dans de nombreux pays : Argentine, États-Unis, France, Japon, Portugal, Russie.
Synopsis : Cette série suit la thérapie de cinq patients avec leur thérapeute, Reuven Dagan, ainsi que la thérapie de celui-ci chez son mentor, alors que sa vie privée tombe en morceaux.
Sur le succès de la série, Hagaï Levi déclare :
« Quand j’ai développé BeTipul c’était en réaction à ce que je voyais à la télévision. Je l’ai écrit pour que mes amis aient quelque chose d’intéressant à regarder et il s’est avéré que j’avais beaucoup plus d’amis que je pensais à travers le monde. Il manquait une série qui ne soit pas basée sur le mensonge et la manipulation. Or, on ne va pas chez le psy pour le mener en bateau. Dans BeTipul, la seule personne à qui les personnages mentent c’est eux-mêmes. C’est cette sincérité à laquelle le public a réagi. »
Podcast sur Hagai Levi à écouter ici.
Les séries israéliennes sur Amazon Prime.
La série israélienne Hatufim
Série télévisée israélienne en 24 épisodes de 45 minutes de Gideon Raff qui a inspiré la série Homeland.
Synopsis :
Nemrod, Uri et Amiel, trois soldats israéliens, sont capturés lors d’une opération au Liban puis maintenus en détention en Syrie par un groupe d’islamistes, les Enfants du Djihad.
Libérés et de retour au pays dix-sept ans plus tard, les deux premiers doivent apprendre à se réintégrer et surmonter le traumatisme dû aux mauvais traitements infligés durant leur captivité. Ils découvrent avec surprise le rôle joué par les services secrets durant toutes ces années.
De multiples rebondissement ponctuent l’histoire. L’essentiel du scénario étant centré sur le sort du troisième homme (est-il mort ? est-il encore en captivité ?) et sur les réactions des femmes, Talia, l’épouse de Nemrod, Nurit, la fiancée d’Uri et Yael, la sœur d’Amiel.
À voir en VOD sur Arte.TV également.
Les séries israéliennes sur SFR Play.
La série israélienne Sirènes (Betoulot)
C’est une série télévisée israélienne créée par Shachar Magen et Adam Sanderson.
Synopsis
Shelly Reguan est une jeune femme flic chargée d’enquêtes frontalières à Eilat, à la fois ville portuaire et station balnéaire coincée entre l’Egypte et la Jordanie.
Très impliquée dans son job, la vie de Shelly va pourtant basculer lorsque sa soeur jumelle est retrouvée sans vie dans une piscine désaffectée.
Dix sept ans plus tôt, la disparition de Maya avait pourtant été classée comme une noyade…
En hébreu, la série se nomme Betoolot (בתולות) qui se traduit littéralement par « Vierges ».
Or le titre international se trouve être Sirens et vous devinez en ayant simplement lu le pitch un peu plus haut combien ce choix devient problématique.
Il atténue grandement l’effet de mystère et dévoile justement ce volet fantastique à venir.
Les série israéliennes sur Salto.
La série israélienne The Grave
Créée par Omri Givon, à l’origine de la série « Hostages ».
Synopsis
Un matin, dans le nord du pays, une secousse sismique ouvre une faille dans un parc naturel et révèle une tombe dans laquelle trois corps, deux hommes et une femme réduits à l’état de squelette, sont retrouvés.
Or, après toutes les vérifications possibles, la police est formelle : ces cadavres sont ceux de trois personnes… bien vivantes.
The Graves est une série policière captivante entre enquête et science fiction. C’est une série sur le temps comparée aux films de Christopher Nolan ou à la série X Files.
Avec Nadav Nates, Michal Kalman, Tzahi Halevi, Shalom Michaelshvili, Liana Ayun.
Les séries israéliennes sur Apple TV.
La série israélienne Losing Alice de Sigal Avin
Synopsis : Alice, une réalisatrice de 48 ans reconnue dans le milieu du cinéma, est en perte de vitesse depuis qu’elle a fondé une famille.
Sa rencontre avec Sophie, une scénariste 20 ans plus jeune, va la conduire à chercher le succès et la reconnaissance coûte que coûte.
« Losing Alice » ressemble à un film en raison de son format de mini-série, explique Zurer, avec un début, un milieu et une fin qui font écho à la structure dʼun long- métrage.
Personnage principal, Ayelet Zurer apparaît à lʼécran la majorité du temps et elle entretient une relation profonde avec la caméra.
Avec Ayelet Zurer.
La série israélienne Tehran
Moshe Zonder et et Omri Shenhar ont créé Tehran
Synopsis : Tamar Rabinyan, une jeune femme juive née en Iran mais élevée en Israël, est une agent du Mossad.
Elle est une pirate informatique envoyée à Téhéran. Sa mission est de neutraliser un radar aérien de l’Iran, afin que des avions de combat israéliens puissent bombarder une centrale nucléaire et empêcher le pays d’obtenir la bombe atomique.
Une série tournée en hébreu, en farsi et en anglais. Seuls les dialogues en hébreu sont doublés en français.
Scénariste de “Fauda”, Moshe Zonder, avec la collaboration de Maor Cohen, Dana Eden et Omri Shenhar. Tous ont souhaité corriger l’image négative de l’Iran en Israël.
Lui, Eden et Shenhar ont passé les cinq dernières années à explorer l’univers iranien.
Le trailer de la saison 2, cette fois avec Glenn Close ! Sortie sur Apple TV le 6 mai.
Et les séries israéliennes peut-être bientôt distribuées en France
La série israélienne My Successful Sisters
Noa Erenberg et Galit Hoogi ont créé cette série.
Synopsis : Orit, Natalie et Mor sont trois sœurs.
Elles doivent faire face à leur vie en ruine après que leurs parents les ont abandonnées pour partir en vacances en bateau.
La série israélienne Autonomie vue au Festival du Cinéma Israélien de Paris en 2020
Les auteurs de « Shtisel » Yehonatan Indursky et Ori Elon ont créé cette série.
Synopsis
2019, Israël est scindé en deux. D’un côté, le territoire autonome de Jérusalem dirigé par un groupe religieux ultra-orthodoxe, et de l’autre, un État laïc avec Tel Aviv pour capitale.
Les tensions s’exacerbent lorsqu’une sage-femme avoue avoir échangé deux bébés à la naissance sept ans plus tôt.
Yehonatan Indursky et Ori Elon, les auteurs de la série « Shtisel » ont créé cette série controversée. Ils pensent que le conflit entre les sociétés ultra-orthodoxes et laïques en Israël peut être plus destructeur que le conflit palestinien. Une série à la frontière entre la société ultra-orthodoxe et ‘Black Mirror’ .