L'anneau

L’anneau de Adir Miller

L’Anneau, film d’ouverture du Festival du Cinéma Israélien de Paris, a été projeté au cinéma Majestic Passy.
Étaient présents son excellence l’ambassadeur d’Israël en France, M. Joshua Zarka, Elie Chouraqui, parrain du festival cette année, les réalisateurs du film « L’Anneau » Adir Miller, Doron et Yoav Paz et le réalisateur et  la réalisatrice du court-métrage « Final Chord », Ruth Blory et Itai Osterman projeté avant le film d’ouverture.

 

 

L’Anneau de Adir Miller, Doron Paz, Yoav Paz

 

SYNOPSIS

Avec Adir Miller, Joy Rieger, Rokva Dayan, Peter Linka, Panna Dominika Biro

 

Arnon Noble est un homme religieux très attaché à sa mère, survivante de la Shoah.

Lorsque la santé de celle-ci se détériore, il se rend dans son ancienne ville natale, Budapest, à la recherche de l’anneau mythologique qui a sauvé la vie de sa mère et lui-même dans le passé, alors qu’il était tout bébé. Il est persuadé que la vue de cette bague va délivrer sa mère de la maladie. Il est accompagné de sa fille avec laquelle il a de très mauvaises relations, mais qui accepte de le suivre au nom de l’amour qu’elle porte à sa grand-mère.

Dans ce voyage initiatique semé d’embûches, retrouveront-ils l’affection perdue ?

 

Adir Miller : Entre humour et mémoire dans L’Anneau

Adir Miller est l’un des comédiens les plus populaires d’Israël, reconnu pour ses talents de stand-up et d’acteur comique.

Cependant, il est également l’un des meilleurs acteurs du pays, comme il l’a prouvé dans plusieurs films réalisés par Avi Nesher, notamment The Matchmaker, pour lequel il a remporté un prix Ophir dans son premier rôle dramatique. Un acteur capable de naviguer entre comédie et émotion.

Avec L’Anneau, Adir Miller passe derrière la caméra aux côtés de Doron et Yoav Paz.

Ensemble, ils livrent une œuvre à la fois drôle et émouvante, où Miller raconte l’histoire de sa propre famille. Le film retrace le parcours de sa grand-mère, sauvée des nazis grâce à un anneau. Ce récit nous plonge dans un voyage à travers le temps et l’espace, tout en étant marqué par la douceur amère d’une mémoire transmise au fil des générations.

Un hommage familial et une approche originale de la mémoire

« Les ashkénazes quittent le monde par la hanche ! » déclare la mère d’Arnon, allongée à l’hôpital.

Cette phrase douce-amère résume bien le ton du film, qui alterne entre légèreté et gravité. L’Anneau est un hommage à la famille, à la mémoire et à toutes celles et ceux qui ont survécu à la Shoah, souvent sans en avoir conscience – comme ce fut le cas pour la mère d’Adir Miller, bébé au moment des événements.

À travers des dialogues percutants et une mise en scène maîtrisée, les réalisateurs adoptent une approche singulière de la mémoire. Plutôt que d’ancrer le film uniquement dans le drame, ils y injectent une dose d’humour et de sensibilité, créant ainsi une narration vivante et accessible.

Entre humour et questionnements identitaires

Le film ne se limite pas à raconter l’histoire de la famille de Miller. Il aborde également des thématiques universelles comme la religion et l’homosexualité. En intégrant ces questionnements identitaires, L’Anneau propose une réflexion plus large sur la transmission, l’héritage et la manière dont chacun se construit face à son passé.

Un succès en Israël

L’Anneau, tourné deux mois avant les événements tragiques du 7 octobre, a vu sa sortie en salle retardée.

Aujourd’hui, il connaît un immense succès en Israël, où il a déjà attiré 500 000 spectateurs. Ce triomphe témoigne de l’impact émotionnel du film et de sa capacité à toucher un large public, en offrant une nouvelle façon de raconter la mémoire de la Shoah.

Un film entre rire et émotion

Avec L’Anneau, Adir Miller, Doron et Yoav Paz bousculent les codes habituels du cinéma sur la Shoah.

Drôle, poignant et profondément humain, le film rappelle l’importance de la mémoire tout en proposant une approche narrative innovante.

Un pari audacieux et réussi, qui prouve qu’Adir Miller excelle autant derrière la caméra que devant.

 

 

 

« L’anneau » a été précédé du court-métrage « Final Chord » de Ruth Blory et Itai Osterman.

Ce film d’animation de 6 minutes, bouleversant et original rend hommage aux victimes du 7 octobre assassinés au Festival Nova.

 

 

Bande-annonce du FCIP :

 

 

LE PODCAST SUR LES MEILLEURS FILMS DU FESTIVAL DU CINÉMA ISRAÉLIEN

L’ANNEAU

 

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