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Parasite

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Parasite

 

J’ai enfin vu la Palme d’Or. Comme « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-Eda, la Palme d’Or de l’an dernier à Cannes, le film est social et raconte une histoire de voleurs/escrocs.

Mais la comparaison s’arrête là. Le réalisateur d' »Okja » et de « Snowpiercer » s’attaque au sens propre comme au sens figuré (les tâches ont toujours un grand rôle dans ses histoires) aux sujets de son temps : l’alimentation, les bouleversements climatiques et la violence générée par les différences entre les classes sociales, mais d’une autre manière.

Pitch : la famille Ki-Taek vit dans un entresol, non-habitat par excellence où vivent des milliers de gens dans la misère et fabrique des boîtes de pizza. Un jour, leur fils a l’opportunité de travailler pour les Park, une famille très riche. Peu à peu, toute la famille infiltre la maison des riches propriétaires afin de les escroquer mais leur plan ne se déroule pas comme prévu…

Bong Joon-Ho a réussi un mélange unique entre divertissement, film social et violence mais comme dans chacun de ses films, il parvient à y insuffler de la poésie, élément rare au cinéma. La lumière, le cadrage et le jeu des acteurs en font un film quasi-parfait.

Mais la frénésie de violence qui s’empare de ses films rappelle celle de Tarantino, et choque le spectateur en cassant son plaisir -à moins d’aimer la violence- pour faire passer un message.

Ce message passe-t-il ?

Le réalisateur exige de son spectateur une certaine patience et une certaine douleur avant de lui délivrer une fin à la hauteur de son histoire.

De Bong Joon-Ho
Avec Song Kang-ho;Lee Sun-kyun; Cho Yeo-jeong; Jang Hye-jin; Choi Wooshik- Park So-dam

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