The Life of Chuck : la plus belle adaptation de Stephen King ?
Pourquoi cet article ?
Et si Stephen King, maître de l’horreur, livrait son œuvre la plus douce ? Avec The Life of Chuck, Mike Flanagan s’écarte des ténèbres pour filmer la lumière. Le film, acclamé au Festival de Toronto où il a remporté le Prix du Public, sort en salles en France le 11 juin 2025. Une occasion rare de découvrir une œuvre aussi intime qu’universelle, entre mélancolie et espérance.
Fiche du film
- Titre : The Life of Chuck
- Réalisation & Scénario : Mike Flanagan, d’après une nouvelle de Stephen King
- Durée : 1h50
- Date de sortie : 11 juin 2025
- Distribution : Tom Hiddleston, Chiwetel Ejiofor, Karen Gillan, Mark Hamill, Jacob Tremblay
- Production : Intrepid Pictures, Red Room
Une adaptation surprenante et poétique
The Life of Chuck déconcerte d’abord par sa structure narrative : trois chapitres racontés à rebours, qui dessinent en creux la vie d’un homme ordinaire au destin universel. Ce choix renforce la portée philosophique du récit. Mike Flanagan, maître du surnaturel et de l’angoisse psychologique, livre ici son film le plus personnel, le plus lumineux. Un hommage à la vie, aux souvenirs, à l’art comme survivance.
Le réalisateur retrouve son acteur fétiche Jacob Tremblay (déjà vu dans Doctor Sleep) et offre à Tom Hiddleston un rôle d’une douceur inédite, loin de Loki. Le casting, renforcé par la présence de Chiwetel Ejiofor et Karen Gillan, incarne à merveille cette fable moderne et émotive.
Mise en scène : une variation cinématographique sur le temps
Chaque chapitre possède son format d’image et sa palette visuelle : 1.85 pour l’enfance, 2.0 pour l’âge adulte, 2.39 pour la fin. Une idée de mise en scène forte, qui souligne le glissement du regard, de l’intime vers l’universel. Le montage, signé Flanagan lui-même, accentue les résonances entre les époques. Mention spéciale à la scène chorégraphiée de 7 minutes, cœur émotionnel du film, tournée en extérieur avec Pocket Queen à la batterie.
Pourquoi aller voir The Life of Chuck ?
- Pour découvrir Stephen King dans un registre inattendu, tendre et humaniste
- Pour le regard délicat de Mike Flanagan sur la finitude et les souvenirs
- Pour la prestation bouleversante de Tom Hiddleston
- Pour un film sans cynisme, qui célèbre l’essentiel : la beauté d’une existence
Appel à la communauté
Et vous, que retenez-vous de vos plus beaux souvenirs de cinéma ? The Life of Chuck vous a-t-il ému autant qu’il nous a touchés ? Commentez, partagez, faites tourner l’émotion.