Films à voir en juin 2025 : les sorties incontournables au cinéma
Pourquoi cet article ? – films à voir en juin 2025
Le Champs-Élysées Film Festival célèbre le cinéma indépendant, les nouvelles voix. Une atmosphère idéale pour découvrir les films qui marquent ce mois de juin 2025.
Voici notre sélection critique des films à voir en juin 2025, entre premières œuvres audacieuses et récits puissants à l’écran.
The Life of Chuck de Mike Flanagan s’impose comme un sommet inattendu. Adapté d’une nouvelle de Stephen King, le film, divisé en trois actes à rebours, trace le portrait intime d’un homme ordinaire. Flanagan abandonne l’horreur au profit de la grâce, de la mémoire, et d’un Tom Hiddleston au sommet.
Les films à voir au cinéma – films à voir en juin 2025
Sorties du 11 juin 2025
Crasse – Luna Carmoon
Un premier long métrage où le réalisme sensoriel flirte avec le conte malsain. Carmoon capte, dans un désordre maîtrisé, la poésie dérangeante de l’enfance comme survivance. Un geste de cinéma impur, habité.
The Life of Chuck – Mike Flanagan
Flanagan s’émancipe des cadres du genre pour livrer une fable à rebours, épurée, hantée par la disparition et la beauté. Tom Hiddleston, éthéré, donne chair à un personnage qui n’existe que dans le souvenir des autres.
Différente – Lola Doillon
Une comédie sentimentale qui refuse la typologie classique du couple. Doillon dessine, par petites touches, une topographie du trouble : celui de n’être jamais là où les autres vous attendent. Émouvant par sa dissonance.
Vacances forcées – Archinard & Prévôt-Leygonie
Sous ses atours légers, une critique feutrée des hypocrisies bourgeoises. Le huis clos devient terrain de jeu idéologique, entre clash social et satire moliéresque. L’écriture aurait mérité plus de mordant.
Indomptables – Thomas Ngijol
Un polar à la structure classique, mais dont la force réside dans sa mise en crise des figures d’autorité. Ngijol filme Yaoundé comme un espace fracturé, où le mythe viriliste du policier vacille sous le poids des injonctions traditionnelles.
A Normal Family – Jin-Ho Hur
Le cinéaste coréen orchestre un ballet moral feutré. La mise en scène glisse, polie, dans un cadre ultra-contemporain où le jugement se suspend. Une tension retenue, presque chirurgicale, sur la désagrégation des liens.
Le Rendez-vous de l’été – Valentine Cadic
Une chronique estivale dont l’élégance discrète masque une réelle finesse d’observation. Paris devient théâtre d’une reconnexion familiale fragile, dans une mise en scène qui épouse la dérive douce du personnage principal.
Sorties du 18 juin 2025
28 ans plus tard – Danny Boyle
Boyle revient à son virus en cinéaste de l’effroi contemporain. L’image est crue, l’espace urbain devenu théâtre paranoïaque. Une suite radicale, qui n’a rien du produit de franchise.
Avignon – Johann Dionnet
Comédie de faux-semblants où le théâtre déborde du cadre. Dionnet capte l’ambivalence du milieu artistique : précarité, ego, imposture. Une farce douce-amère, traversée par une affection sincère pour ses personnages.
Enzo – Cantet & Campillo
Enzo capte le vertige de la jeunesse face au déterminisme social. Chaque plan suggère l’étroitesse d’un monde ouvrier à bout de souffle, que la caméra accompagne sans misérabilisme. Une œuvre sobre, mais dense.
The Return – Uberto Pasolini
Pasolini adapte l’Odyssée en la ramenant à l’échelle humaine. Fiennes est une figure usée, rongée par l’absence. La tragédie se déploie dans une économie de gestes, où l’épopée devient huis clos.
Sur la route de papa – Aitakkaoua & Dacourt
Comédie familiale empruntant à la road movie une structure de dévoilement. Le film parvient, entre deux blagues potaches, à révéler la tendresse rugueuse des liens intergénérationnels.
Peacock – Bernhard Wenger
Une fable douce sur l’imposture sociale et la terreur d’exister en soi. Le dispositif pourrait sembler artificiel, mais Wenger le pousse jusqu’à l’absurde, dans une mise à nu aussi littérale que symbolique.
Loveable – Lilja Ingolfsdottir
Un drame intime porté par une mise en scène rigoureuse, presque clinique. L’espace domestique devient zone de tension où chaque objet, chaque silence, raconte l’effritement d’une identité féminine.
Sorties du 19 et 25 juin 2025
Dakar Chronicles – Jalil Lespert
Le documentaire épouse l’épreuve physique et psychique que représente le rallye. Plus qu’un film de sport, une immersion sensorielle et rythmique dans le sable, la fatigue et la fraternité mécanique.
F1® LE FILM – Joseph Kosinski
Blockbuster immersif tourné à hauteur de bolide. Kosinski privilégie l’épure visuelle, le tempo syncopé, et filme la vitesse comme un vertige existentiel. Brad Pitt traverse le film comme un fantôme d’un autre âge.
Au rythme de Vera – Ido Fluk
Biopic lumineux et fragile, sans emphase. Ido Fluk met en scène une jeunesse qui croit encore que l’art peut tout changer. Et parfois, il a raison. L’élan est là, sincère.
Sortie du 27 juin 2025
13 jours 13 nuits – Martin Bourboulon
Un film tendu, organique, où l’urgence de l’évacuation se mêle à la complexité diplomatique. Roschdy Zem impose une présence inquiète. Loin du pathos, Bourboulon privilégie le rythme et l’écoute.
Appel à la communauté – films à voir en juin 2025
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Ne manquez pas ces films à voir en juin 2025 : chaque film révèle une facette de notre époque.
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