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Good One

Good One India Donaldson

 

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PALMARÈS DU JURY LONGS MÉTRAGES

Le Jury Longs Métrages, présidé par la réalisatrice et scénariste Rebecca Zlotowski entourée de l’actrice, chanteuse et réalisatrice Alma Jodorowsky, le cinéaste et scénariste Jimmy Laporal-Trésor, la productrice Marie-Ange Luciani et le réalisateur Nicolas Peduzzi, a décerné les prix : 

Le Grand Prix du Jury du Meilleur Long Métrage Américain Indépendant à Good One de India Donaldson. Dotation de 11 000 € par la Banque Transatlantique remise à la réalisatrice comme aide au développement de son prochain long métrage.

 

 

Good One d’India Donaldson

 

COMPÉTITION LONGS MÉTRAGES AMÉRICAINS 

Sam, 17 ans, préférerait passer le week-end avec ses amis, mais elle accepte de rejoindre son père Chris, dans la région des montagnes Catskills de l’État de New York. Un endroit paradisiaque où Matt, l’ami de toujours de Chris, est hélas également convié.

Avec Lily Collias, James Le Gros, Danny McCarthy

CRITIQUE

« Good One » est un instantané poignant de la vie de Sam,interprétée par Lily Collias,  prête à quitter son cocon familial.

Ce premier long-métrage capture avec sensibilité les aînés, appelés « good one », qui cherchent toujours à faire plaisir.

Le calme de la nature reflète celui de Sam, qui exécute toutes les tâches ménagères du camping alors que ni son père Chris (James LeGros) ni son ami d’enfance Matt (Danny McCarthy) ne lui proposent de l’aide.

Les discussions sur les rêves déçus de Matt exaspèrent Chris, exacerbant sa claustrophobie émotionnelle, une émotion qui contraste avec les vastes étendues naturelles environnantes.

 

Un soir, la limite est franchie. Il n’y a plus de retour en arrière pour Sam, qui, sans la défense de son père, prend conscience qu’elle doit s’affirmer autrement.

 

« Good One » évite habilement les clichés de la résolution facile.

 

À la place, il culmine dans une séquence intense et émotionnelle où les masques tombent et les vérités éclatent, marquant un point de bascule pour chaque personnage.

Cette approche subtile mais puissante donne au spectateur une réelle immersion dans les vies en évolution de Sam, Chris et Matt, tout en laissant présager un avenir où les schémas brisés peuvent conduire à une rédemption personnelle.

 

« Good One » est bien plus qu’un simple récit familial ; c’est une exploration profonde de la croissance personnelle, du genre, et des relations complexes qui façonnent nos vies.

 

Porté par une direction sensible, ce film mérite d’être vu pour sa capacité à capturer l’essence même de ce que signifie grandir et trouver sa voie au coeur de sa propre famille et dans un monde extérieur difficile, sans pitié.

 

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