Les Reines du drame réalisé par Alexis Langlois
Sélection 2024 – Semaine de la Critique
FRANCE / BELGIQUE 2024 1H55 VO FRANÇAIS – PREMIÈRE MONDIALE Séance Spéciale
SYNOPSIS
2055. Steevyshady, un Youtubeur hyper botoxé de 65 ans, poste une vidéo sur Mimi4Ver, sa chaîne dédiée à Mimi Madamour, une chanteuse pour ados des 00’s, pour fêter les 50 ans de Pas touche !, son plus grand tube. L’homme lifté se filme dans sa chambre d’ado, encore couverte de posters de la star.
Il confesse l’avoir traînée dans la boue, parce qu’il n’a jamais accepté son idylle avec la chanteuse punk Billie Kolher. Aujourd’hui, Steevy veut leur rendre hommage en racontant leur histoire…
Pendant un demi-siècle, ces reines du drame ont chanté leur passion et leur rage sous le feu des projecteurs.
CRITIQUE
C’est peu dire que les lesbiennes sont sous-représentées à l’écran.
Bonne nouvelle, le jeune réalisateur Alexis Langlois a choisi de raconter, sous la forme d’une comédie musicale, l’histoire d’amour entre deux jeunes femmes très différentes : Mimi Madamour (Louiza Aura), une jeune pop star, qui n’assume pas son homosexualité et Billie, rockeuse punk du groupe « Slit » (traduisez « Fente ») qui assume totalement son identité sexuelle, jouée par la talentueuse Gio Ventura.
Leur histoire est racontée par Steevy, joué par Bilal Hassani, et en guest stars tout le long du film, Asia Argento et Alma Jodorowsky.
« LES REINES DU DRAME » : POUR QUEL PUBLIC ?
Le trait est poussé à l’extrême ce qui rend l’histoire un peu lourde par moment et c’est dommage.
Pour une fois qu’il y a un film sur des lesbiennes, il est possible que son côté trash effraie le grand public.
Le film n’en demeure pas moins enthousiasmant et touchant par son envie de transmettre son amour de la musique, et de la communauté qu’il visibilise.
Les chansons (il y en a de nombreuses) sont composées par Yelle et Rebeka Warrior (entre autres).
On rit quand même beaucoup, malgré quelques moments gênants.
L’exercice comédie musicale/comédie est un peu casse-gueule et Alexis Langlois s’en sort plutôt bien.
Un réalisateur à suivre donc.
SEMAINE DE LA CRITIQUE: À PROPOS D’ALEXIS LANGLOIS
EXTRAIT
