Programme du Festival du Cinéma Israélien de Paris du 13 au 21 mars 2023
Le Festival du Cinéma Israélien, revient cette année au Majestic Passy.
Hélène Schoumann, sa présidente et la directrice de production Armelle Bayou, aidées d’une équipe de fidèles bénévoles, ont sélectionné pas moins de 10 longs métrages, 6 documentaires et trois films dans la catégorie Jewish Expérience, Classique et un spécial 50 ans sur la guerre de Kippour seront projetés toute la semaine au cinéma le Majestic Passy à Paris.
De belles découvertes de courts-métrages : Pitom, Wedding in Jerusalem, Nool et une publicité israélienne des années 60 diffusée avant la projection des films.
Les artistes sont présents lors de la projection de leurs films : réalisatrice/eur, acteur : Michael Moshonov, Leon Prudovsky, Itamar Alcalay et Meital Zvieli, Adi Arbel, Yona Rozenkier, Eitan Anner, Mordechai Vardi…
DOCUMENTAIRES
GROSSMAN, réalisé par Adi Arbel
Diffusé dimanche 19 à 19h15 au Majestic Passy en présence de la réalisatrice
Musique : Jasmine Even
Synopsis
Depuis le début des années 1980, David Grossman a pris sa place au centre de la culture israélienne et il est l’une des voix les plus profondes, les plus émouvantes et les plus influentes de la littérature israélienne.
La réalisatrice Adi Arbel fait le portrait rare et intime de cet écrivain et nous permet d’entrer dans les profondeurs de son travail
Ce film établit le lien délicat et complexe entre ses romans et sa vie personnelle.
Dans une interview, David Grossman parle de la mort tragique de son fils et de l’impact qu’elle a eu sur son travail.
« J’ai appris quelque chose à propos de mon écriture depuis que mon fils Uri a été tué : il n’y a qu’une seule façon de comprendre le moindre soupçon de ce qui existe au-delà du mur impénétrable de la mort, le sentiment de non-existence. Et pourtant, nous ressentons l’immensité de ce que cela signifie d’être en vie juste à côté – et c’est à travers l’écriture. C’est ce que je recherche dans mes écrits, exister dans les deux endroits, juste pour un bref instant ».
JEWISH EXPERIENCE
The Camera of Doctor Morris, ITAMAR ALCALAY & MEITAL ZVIELI
Dimanche 19 mars à 14h.
Dans les années 50, un jeune couple britannique arrive dans le désert et décide d’y rester. Il s’agit de la lointaine Eilat, la ville la plus au sud d’Israël. Ils commencent leur nouvelle vie, tout en conservant leur âme britannique. Pendant des décennies, le Dr Morris a filmé sa famille.
FICTION
AMERICA – OFIR RAUL GRAIZER
Festival du Cinéma Israélien de Paris – Samedi 18 mars à 15h45
En présence de Michael Moshonov, acteur, rappeur, musicien et animateur de télévision israélien, vu dans de nombreux films tels que A Borrowed Identity, The Flood et Lost Islands.
Musique de Dominique Charpentier
Un professeur de natation israélien vivant à Chicago retourne en Israël après dix ans d’absence pour enterrer son père. Un retour sur un passé douloureux marqué par une série d’événements qui affecteront la vie de chacun.
America, qui, malgré son titre, se déroule principalement en Israël, est l’histoire de trois personnes dont les vies se rejoignent : Eli (Michael Moshonov), son ami d’enfance, Yotam (Ofri Biterman) et Iris (Oshrat Ingedashet).
MON VOISIN ADOLF, LEON PRUDOVSKY
Samedi 18 mars à 19h
Mai 1960 : Polsky, un survivant de la Shoah solitaire et grincheux, vit dans la campagne colombienne reculée. Un jour, un mystérieux Allemand emménage à côté de chez lui.
Ne serait-ce pas… Adolf Hitler ? Détective malgré lui, il va se rapprocher de son voisin plus qu’il ne le voudrait.
Inspiré par le destin de sa grand-mère qui n’a jamais pu surmonter le traumatisme de la Seconde guerre mondiale, le cinéaste explique :
« Je ne voulais pas me concentrer sur Hitler et pénétrer son esprit malfaisant. Je voulais adopter le point de vue d’un survivant de l’Holocauste qui en souffre toujours. Avec Dmitry, nous nous sommes dits qu’il fallait se mettre dans la tête de celui qui vit le traumatisme, pas dans celle de Hitler. »
Avec David Hayman et Udo Kier.
KARAOKE – MOSHE ROSENTHAL
Il fait l’ouverture du Festival du Cinéma Israélien de Paris cette année . Projection le samedi 18 mars à13h30.
Ce film a remporté les Ophirs Award pour Sasson Gabai et Rita Shukrun.
Meir (Sasson GabaI) et Tova (Rita Shukrun) sont un couple de Mizrahi d’une soixantaine d’années qui vit dans une immense et nouvelle tour d’habitation à Holon, dont le hall d’entrée en marbre semble avoir été conçu sur le modèle de la Trump Tower.
Un nouveau voisin s’installe dans leur immeuble : Itzik Marciano (Lior Ashkenazi). Leur quotidien va alors être chamboulé. Cet homme à qui tout réussi réveille leurs aspirations enfouies. Et si eux aussi ils étaient devenus des artistes ? Une comédie sur la société israélienne à ne pas manquer !
BARREN – MORDECHAI VARDI
Festival du Cinéma Israélien de Paris – Dimanche 19 mars à 16h15
Un jeune couple de religieux n’a pas d’enfant. Le mari se rend en Ukraine prier sur la tombe de Rabbi Na’hman afin qu’il exauce sa prière. Pendant son absence, un étrange rabbin s’immisce dans le foyer. À son retour arrive un étrange miracle, Comment l’accepter et le surmonter ?
PODCAST FALAFEL CINÉMA SUR LE FCIP
Pour l’écouter : c’est ici