Bohemian Rhapsody. La musique s’adresse directement à l’âme. En cela, il est l’art ultime.
Bohemian Rhaspsody
Le désir et l’envie
« Bohemian Rhapsody » est le brouillon de ce qui aurait pu être un chef d’oeuvre.
Hélas, au désir de film et l’envie de rendre hommage à l’immense Freddie Mercury, s’est substituée l’obligation de terminer à tout prix le tournage d’un film commencé sept ans auparavant, dirigé alternativement par Bryan Singer et Dexter Fletcher.
Commande de ce qui reste du groupe « Queen », le film nous offre, grâce à la belle performance de l’acteur Rami Malek (Sacha Baron Cohen plus déjanté aurait fait mieux) quelques moments magiques de mise en scène.
Mais il est faux et les dialogues sont plats.
Les erreurs sur sa maladie apprise avant le concert de « Live Aid », son homosexualité réduite à des fêtes, le balayage complet de son histoire avec Jim Hutton pour valoriser le groupe Queen et sa femme Mary Austin déçoivent et irritent encore quelques fans de mon entourage.
Mieux vaut donc regarder le documentaire produit et réalisé par Rhys Thomas in 2012 « The Great Pretender ». Actuellement diffusé sur Arte, c’est un réel hommage à Freddie Mercury, à sa musique.
Il y a seulement sept morceaux dans le film. Quid de son opéra, quid de son duo avec David Bowie ?, son amour de la scène et son charisme?
Freddie Mercury et Michael Jackson avaient presque terminé un duo.
Espérons qu’un bio pic sur Michael Jackson n’aura pas lieu.
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