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Oh Canada

 Oh Canada

« Oh Canada » réalisé par Paul SCHRADER

 

Projeté en sélection officielle au Festival de Cannes 2024

Avec Richard Gere, Uma Thurman, Michael Imperioli, Jacob Elordi

 

SYNOPSIS

Uma Thurman et Richard Gere au coeur d’un film adapté d’un roman de Russell Banks.

Un célèbre documentariste canadien, condamné par la maladie, accorde une ultime interview à l’un de ses anciens élèves, pour dire enfin toute la vérité sur ce qu’a été sa vie.

Une confession filmée sous les yeux de sa dernière épouse…

 

À PROPOS DU ROMAN « OH, CANADA » DE RUSSEL BANKS

“Les secrets et les mensonges ne déguisent pas seulement le menteur qui a agi en secret. Ils déguisent tous ceux que le menteur a maintenus dans le noir, tous ceux qu’il a trompés.”

Célèbre documentariste et homme de gauche engagé, Leonard Fife fut l’un des soixante mille Américains à fuir au Canada pour éviter la conscription pendant la guerre du Viêtnam.

Désormais âgé de soixante-dix- sept ans et se sachant condamné, il a accepté de se prêter à une interview filmée que veut réaliser l’un de ses anciens élèves, Malcolm, devenu son disciple. Fife a exigé le noir complet sur le plateau ainsi que la présence constante de sa femme derrière lui pour écouter ce qu’il a à dire, bien loin des attentes de Malcolm. Au terme d’une vie de mensonges et de lâcheté, Fife entend lever le voile sur tous ses secrets.

Mais sous l’effet de l’aggravation rapide de son état, sa confession ne ressemble pas, elle non plus, à ce que lui-même avait prévu.

OHcanada

 

CRITIQUE « OH, CANADA »

Paul Schrader a collaboré avec les plus grands noms du cinéma aux États-Unis, parmi lesquels Sydney Pollack, Martin Scorsese, Brian De Palma et Steven Spielberg.

Il est réalisateur et le scénariste de Taxi Driver, entre autres, et j’avais aimé l’avant-dernier film qu’il avait réalisé « The Card Counter »  avec Oscar Isaac et Willem Dafoe.

Le roman avait un potentiel de grand film. Mais « Oh Canada » en sélection officielle au Festival de Cannes cette année m’a déçue.

Tourné en seulement dix-sept jours, l’histoire de ce réalisateur de documentaire ne passe pas le test de Beschdel.*

Les actrices ont hélas des rôles de faire valoir, elles n’ont d’autre justification que celle de valoriser les personnages masculins. Le scénario est ennuyeux.

Richard Gere a du mal à convaincre en vieil homme atteint d’un cancer. Quant à Uma Thurman, elle fait ce qu’elle peut dans cette histoire qui ne prend pas.

Celle d’un énième homme infidèle, égoïste, un faux héros qui rend hommage à sa femme à la fin de sa vie pour se donner bonne conscience.

 

 

Le test de Beschdel repose sur trois critères :

  1. Il doit y avoir au moins deux femmes nommées (nom/prénom) dans l’œuvre ;
  2. qui parlent ensemble ;
  3. et qui parlent de quelque chose qui est sans rapport avec un homme.

 

Festival de Cannes

 

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