Laces….Projeté lors du Festival du Cinéma Israélien de Paris.
Laces, un nouveau Daniel Day Lewis est né
Un thème très présent pendant le festival cette année : la paternité.
Alors qu’il les a abandonnés, Ruven se retrouve obligé, à la mort de sa femme, de prendre en charge son fils Gadi, un adulte aux besoins spéciaux .
Solitaire et bourru, Ruven gère un garage et embauche son fils pour l’aider. Joué par Dov Glickman (présent aussi cette année dans (Le Chef d’Orchestre), Ruven s’éprend peu à peu de son fils Gadi, joué par Nevo Kimchi, et finira par l’aimer plus que sa propre vie.
Nevo Kimchi est extraordinaire. Sa performance d’acteur rappelle la force de la performance de Daniel Day-Lewis dans My left foot.
Sa complicité avec Dov Glickman renforce l’émotion qui se dégage tout le long du film.
Evelin Hagoel interprète l’assistante sociale, Ilana, personnage central de leur relation.
Quant aux lacets ?
Je ne peux rien dévoiler sur leur implication dans le film.
Mais les lacets sont aussi une métaphore du lien qui unit le père et son fils.
Laces est un hommage du réalisateur, le grand Jacob Goldwasser à l’un de ses fils.
Ce film a été nommé à tous les Ophir (l’équivalent des Césars en Israël) et Dov Glickman a reçu l’Ophir du meilleur acteur dans un second rôle.